Carnet de voyage Australien – Part 2. Blue Mountains

23 février 2018

Fuyant la pluie (et les requins), dans l’épisode précédent, nous roulions pendant une bonne journée complète en direction des Blue Mountains. Un magnifique coucher de soleil nous attendait à Katoomba, pile sur les célèbres Three Sisters. Des amis nous prêtaient leur maison dans un petit quartier résidentiel, pour y passer Noël.

Comme pour mon premier article, il ne s’agit pas ici non plus d’un guide puisque je n’ai pas testé de « bonnes adresses » ou été logée dans de chouettes hôtels à recommander… mais d’un petit carnet de route de ce séjour passé en pleine nature, au coeur de ces montagnes magnifiques et de cette végétation luxuriante.

[green_box] Relire « Carnet de voyage Australien – Part 1. » [/green_box]

En tant qu’européenne, ma plus grande « claque » en Australie, en dehors des kangourous partout, ce sont les perroquets et les bruits de la nature ! Il faut s’imaginer un boucan terrible dès le lever du jour, et des oiseaux de toutes les couleurs qui volent dans les airs, parfois de très grands cacatoès blancs, et d’immenses perroquets rouges (dont je ne me souviens plus le nom…).

De manière générale, la nature est assez hostile en Australie. Pendant que nous grimpions, nous avons fait la connaissance d’une petite araignée très poilue et ultra dangereuse… ce n’est pas forcément la rencontre la plus enthousiasmante quand on assure quelqu’un à 10 mètres au dessus. Mais on apprend vite à bien taper des pieds pour éloigner les serpents, à ouvrir l’oeil un peu partout, on marche avec un bâton pour éviter les toiles d’araignées tendues entre deux arbres sur le chemin, et on profite du paysage !

Nous avons grimpé tous les jours, la plupart du temps en escalade sportive, et quelques fois en escalade traditionnelle. Les Australiens sont vraiment de grands habitués du « trad« , et le topo des Blue Mountains inclus une grande partie des voies en trad, en sachant qu’à priori en trad, on peut s’aventurer où on veut… s’il y a des fissures ! Et c’est souvent le cas. Il y a beaucoup de voies où l’on ne grimpe que dans des fissures / cracks. Ça a été très nouveau pour moi, je n’y suis pas du tout habituée, c’est vraiment une grimpe en 3D, assez mentale du coup.

Heureusement, il y avait aussi de magnifiques dalles… Franchement, l’escalade en Australie, c’est du pur bonheur ! Il faut systématiquement des petites marches d’approche qui mettent bien en jambe et qui débouchent généralement sur le haut des voies, avec des vues sur la vallée incroyables. Ensuite, c’est plutôt bien équipé, il y a parfois quelques personnes dans les secteurs faciles mais nous étions là-bas pendant les grandes vacances et ça n’était pas bondé non plus. Alors que l’escalade est populaire là-bas.

Il faisait très chaud pendant ces quelques jours, avec des matinées fraîches. Si vous partez en décembre dans les Blue Mountains, il faudra adapter vos activités en fonction de ça. Nous grimpions très tôt le matin, et parfois l’après-midi dans des secteurs abrités. Le topo indique d’ailleurs les voies à l’ombre en fonction de la journée.

Je garde un souvenir particulier de ces journées passées sur ces falaises, de nos soirées à Katoomba… nous étions dans une parenthèse, hors du temps. Cette ville est comme dans les western, très ancienne pour l’Australie (environ 1910), avec une artère principale faite d’échoppe en bois, et quelques rues aux alentours. Il faut absolument aller boire une bière au pub « The Old City Bank Brasserie« , construite en 1912, c’est devenu un saloon dans les années 30 après avoir été une banque. Aujourd’hui, ce bar est plutôt dans son jus, l’ambiance est top.

La veille et le jour de Noël, des amis de Stu et Nic nous ont rejoint, nous avons passé toute la journée à cuisiner et à manger. C’était d’ailleurs assez bizarre comme sentiment d’être à cet endroit pour les fêtes, sans nos familles mais avec de très bon amis, avec ce temps de dingue, on n’était pas trop dans l’ambiance… Le matin, la météo avait bien changée, après un petit déjeuner gargantuesque, une famille de kangourous nous attendait dans le jardin, c’était complètement fou !

Malgré la pluie, nous avons été faire une petite randonnée, la « Charles Darwin Walk« . C’est un chemin tracé dans de hautes fougères, le long d’une petite rivière, puis longeant des cascades, avec une vue sublime (que vous pourrez admirer sur le selfie ci-dessous)… La végétation est en tout cas exceptionnelle, et c’est assez émouvant de se dire que l’on marche exactement là où Darwin marchait, découvrant de nouvelles espèces, étudiant la faune et la flore…

Selfie sous la pluie - Darwin walk - Blue Mountains

LE spot à selfie. Derrière nous, la vue. Normalement.

Charles Darwin Walk – Blue Mountains
2H environ | Gratuit | 190 m de dénivelé | niveau 3
Topo disponible gratuitement sur Wild Walks.

Le temps se gâtant fortement, nous avons repris « La Bête », notre van, en direction de Sydney. Après cette aventure sauvage dans les Blue Mountains, retrouver la civilisation dans cette mégalopole un 26 décembre était un peu violent ! Finalement, nous n’avons passé que trois heures à Sydney, le temps de faire un petit tour en bateau dans le port et d’aller chez R.M. Williams m’acheter la paire de boots que je convoitais depuis des années !

Sydney m’a fait pensé à Philadelphie par certains aspects, peut-être pour son côté finalement assez ancien ? Certains quartiers un peu plus excentrés me rappelaient Londres. Je suis sûre qu’il fait très bon vivre dans cette ville (d’ailleurs j’ai deux amies qui y habitent depuis quelques années maintenant et qui adore), mais c’était sûrement trop en décalage avec nos vacances et on a vite pris la tangente ! C’est ce que je vous raconterai dans une troisième partie…

7 Comments

  1. J’étais en Australie en novembre et tes carnets de voyage me rappellent tellement de bons souvenirs.
    Malheureusement, nous n’avons pas fait les blue mountains, par manque de temps! Ce sera une bonne excuse pour y retourner :-)
    Tes photos sont magnifiques.

  2. J’aime voir l’Australie à travers tes yeux (et ton objectif). C’est apaisant… et du coup effectivement je peux comprendre que vous n’étiez pas dans l’ambiance pour Sydney (qui est blindée à cette époque en plus…).
    <3

    • Oh merci, je pense vraiment souvent à toi qui vit là-bas et je comprends maintenant pourquoi tu avais tant envie d’y vivre. Depuis que je suis rentrée, je ne pense qu’à y retourner. Je sais que ça serait difficile pour moi de partir m’installer si loin mais ça me fait rêver.

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