Sauvegarder les écosystèmes marins : Pur Projet et Avène

30 avril 2018

[su_note note_color= »#f4ead5″ radius= »0″]Préambule : cet article est écrit en partenariat avec la marque Eau Thermale Avène. Je reste néanmoins libre de mes propos et du traitement du sujet.[/su_note]

Il y a deux ans déjà, Avène lançait son programme « Skin Protect, Ocean Respect » (relire mon article à ce sujet ici). Depuis, le projet s’est bien développé. Je suis une fidèle de la marque depuis mon adolescence. Très attachée aux produits et aux valeurs d’Eau Thermale Avène, j’étais particulièrement touchée d’avoir la chance de partir à Bali pour rencontrer les équipes locales et celle de Pur Projet, et comprendre comment fonctionne ce partenariat qui vise à sauvegarder les écosystèmes côtiers et marins.

Comment fonctionne Pur Projet ?

Pur Projet est une entreprise sociale qui fait de « l’insetting ». Elle accompagne les sociétés qui souhaitent s’engager dans des projets socio-économiques et environnementaux. Je tiens à préciser que Pur Projet est une entreprise de prestation de services, on n’est pas là dans une démarche de défiscalisation, comme ça peut-être le cas avec du mécénat.

Lorsqu’Avène fait appel à Pur Projet, les équipes vont évaluer d’abord l’empreinte environnementale de la marque, l’aider à réduire cette empreinte en interne et enfin à la compenser via les programmes de reforestation. Très concrètement, notre voyage à Bali représentait environ 100 tonnes de CO2 en trace carbone. Pour la compenser, Avène – via Pur Projet et les équipes locales – replante un peu plus de 600 arbres dans la mangrove à Penjarakan.

Ici Danu, Tristan Lecomte et Emilia d’Avack, trois acteurs importants du programme Balinais… Danu est un des membres fondateurs de la communauté Pokmasta, aujourd’hui composée de six personnes salariées. C’est Pokmasta, dès 2012 qui a commencé à vouloir protéger le corail et le faire se développer, en constatant l’évolution dramatique de destruction des fonds marins. L’équipe a construit les premières structures de la pépinière de coraux. Quant à Emilia d’Avack, spécialiste des écosystèmes côtiers, elle est responsable de projet chez Pur Projet, Tristan Lecomte en étant le co-fondateur.

C’est Emilia qui a découvert Pokmasta, et depuis 2016, l’a intégrée à Pur Projet. L’entreprise apporte un financement à la communauté (celui d’Avène) et l’aide à se développer. Avec le soutien d’Avène et Pur Projet, Pokmasta peut ainsi tester de nouvelles structures pour faire se développer le corail, embaucher plus de personnes (aujourd’hui 6 à plein temps parmi les 63 membres de » la communauté) pour replanter la mangrove, etc.

J’ai énormément apprécié la rencontre avec Danu, Emilia, Tristan et l’équipe d’Avène. Tous sont très investis et enthousiastes. C’était assez magique, juste en snorkeling, de constater les différences entre les fonds naturels et la pépinière de corail. Je vais m’efforcer de vous raconter comment tout ça se passe !

Comment et pourquoi « replanter » le corail ?

Le corail est un organisme vivant. Il représente seulement 0,2% de la surface des océans mais abrite pourtant 25% de la biodiversité ; 2 à 4 millions d’espèces y vivent. C’est donc un des maillons essentiels de la chaîne alimentaire et de l’écosystème. Il contribue également à la protection des côtes. Et de manière plus terre à terre, dans les zones comme Bali, il fait vivre un très grand nombre de personnes. Il attire beaucoup de touristes passionnés de plongée sous-marine. Bali fait partie du triangle du corail avec 600 à 800 espèces de coraux différents. C’est d’ailleurs pour cette raison que Pur Projet et Avène ont investi à Penjarakan.

Malheureusement, en trente ans, 90% des coraux ont disparu. Des vagues de réchauffement sont en cause, ainsi que la pêche à la dynamite et au cyanure. Et même si aujourd’hui ces dernières sont interdites en Indonésie, la sauvegarde du corail est un enjeu majeur.

Les 63 membres qui composent Pokmasta gèrent la pépinière de coraux au quotidien et plusieurs activités en parallèle. Il faut d’abord construire les structures qui vont permettre au corail de se développer. La communauté teste différentes formes et techniques (comme le Biorock) et en tire les apprentissages nécessaires aux améliorations futures. Puis, des plongeurs ramassent les morceaux de coraux cassés mais encore vivants, et les accrochent sur les structures. Ces dernières sont enfin immergées à quelques mètres de profondeur. Pendant les mois qui suivent, les plongeurs entretiennent régulièrement les structures sous-marines, ils font en quelque sorte du « jardinage ».

Ici, un morceau de corail ramassé une heure avant est accroché sur la structure. 

Cette structure, implantée l’année dernière, accueille déjà une nouvelle biodiversité et des nouvelles colonies de poisson apparaissent. Le corail a également beaucoup grandi. Les équipes le constate avec énormément d’enthousiasme !

Replantation de la mangrove à Penjarakan

Quant à la mangrove, elle est aussi très abîmée, notamment à cause de l’implantation des fermes à crevettes. Sauf que les habitants se sont vite rendu compte de l’érosion des plages. Ils ont alors pris le taureau par les cornes en protégeant la mangrove à Penjarakan. Là encore, avec le soutien financier de Pur Projet et d’Avène, de nombreuses personnes replantent des arbres sur la côte. La communauté construit actuellement un petite structure d’accueil qui permettra d’expliquer aux touristes et aux écoliers l’importance du projet, et comment fonctionne l’écosystème.

L’endroit est très beau, sauvage et très isolé… Il y a malheureusement plein de plastique qui s’échoue là. La petite équipe de bénévoles et de salariés s’occupe donc de nettoyer le lieu en plus de planter les arbres.

Après avoir accroché plusieurs coraux sur une structure et planté quelques arbres, je serai vraiment curieuse de revenir un jour pour voir comment ces deux projets ont évolué. De toute façon, j’ai très envie de retourner un jour à Bali, et en Indonésie. C’était vraiment très enrichissant de rencontrer des Balinais et de les voir si investis, toujours prêts à chercher et trouver des solutions, malgré les conditions pas toujours faciles. C’est ce que j’ai beaucoup apprécié venant de Pur Projet : ils sont là pour soutenir les projets locaux et collaborer réellement.

Quant à Avène, outre le financement de projet à Penjarakan, la marque a également reformulé ses crèmes solaires dans une démarche globale de protection. J’y reviendrai dans un article dédié très bientôt.

Découvrez le projet Skin Protect Ocean Respect d’Avène en détails ainsi que la description du projet Pokmasta sur le site de Pur Projet.

12 Comments

    • C’est clair, c’est triste de voir autant de plastique flotter dans l’eau, mais malheureusement, c’est plus difficile à faire que de ramasser les déchets sur la plage. Il faudrait surtout que les gens arrêtent de jeter tout et n’importe quoi par terre !

  1. Bonjour Noemi,

    Quelle initiative magnifique, bravo à la société Aven
    Pouvez vous me dire comment vous faites pour prendre ces photos a moitié sous l’eau, elles sont incroyables.
    Merci

  2. Forcément, à titre personnel, j’adhère à 100 % pour le plan d’actions marin. Plongeur depuis quelques années, j’ai l’occasion d’effectuer des plongées à thème avec, entre autres, depuis 4 ans des explorations d’études sous-marines réalisées dans le cadre d’u projet d’implantation d’un parc éolien, des excursions bio organisées dans le cadre d’un club de plongée.

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