Création d’entreprise / freelance : mon parcours

8 septembre 2016
bureau - travail

Source : Pinterest

En 2012, je cherchais un job vraiment enthousiasmant, et je ne l’ai pas trouvé. Pour y remédier, je me suis mis en tête que j’allais le créer. C’est comme ça que mon aventure entrepreneuriale a vraiment commencé… On me pose toujours beaucoup de questions sur la création d’entreprise, le travail en freelance… Je partage donc avec vous mon expérience et mes conseils.

Comment j’ai créé ma société

On crache souvent sur le système français : selon certains l’herbe serait plus verte ailleurs, de l’autre côté de l’Atlantique. Personnellement, je n’ai pas eu de souci pour créer mon entreprise, et je ne me suis pas sentie trop perdue. J’ai surtout bénéficié du « maintien partiel » de mes droits au chômage, et je n’aurais jamais pu me lancer sans cela. Pendant quasiment un an et demi, j’ai pu exercer mon activité, sans me rémunérer et ainsi garder en trésorerie tout ce que j’avais facturé. Cela m’a permis de voir si ce que j’entreprenais était vraiment viable et de construire un petit matelas d’économie en cas de souci. C’est très confortable – même si je me suis serrée la ceinture pendant cette première année.

Une fois enregistrée chez Pôle Emploi, je me suis inscrite à une formation d’une journée sur la création d’entreprise. Le conseiller était très au courant des aides existantes, compétent et avait toutes les réponses aux questions des participants. J’ai entendu tant de critiques à l’égard de Pôle Emploi – et je les comprends, j’ai aussi eu un conseiller hyper nul qui m’a fait perdre du temps – que je tiens à souligner que cette formation m’a été très utile.

Je me suis ensuite trouvée une comptable par le bouche-à-oreille. Sur ce coup-ci, ça a été un échec car elle ne m’a pas très bien conseillée. Si c’était à refaire, j’irais voir plusieurs comptables avant de choisir celui avec qui je travaille. Comme je n’y connais absolument rien, je veux pouvoir me reposer totalement sur cette personne. C’est elle qui gère les différents échéanciers, qui crée le statut, etc. Désormais, j’ai une comptable assez chère mais je sais qu’elle est réglo.

Après avoir signé un paquet de paperasses, dépensé plein de sous – avant d’en avoir gagné – ma société était créée. J’étais donc à la tête d’une EURL, avec un capital, un numéro de SIRET, de TVA… Me restait plus qu’à travailler !

Choisir ses premiers clients

Comme je le disais plus haut, j’ai bénéficié du maintien partiel par Pôle Emploi. J’avais donc l’équivalent de 50% de mon ancien salaire brut qui tombait chaque mois. Cela m’a laissé un peu de temps pour refuser des contrats qui ne m’intéressaient pas. Je préfère gagner peu de sous, mais travailler sur des projets enthousiasmant. Les premiers clients constituent notre portfolio mais surtout, notre carnet d’adresses. Et ils influencent aussi la direction que prend notre activité. Évidemment, il y a toujours moyen d’évoluer et de changer d’univers mais ce n’est pas facile.

Jusqu’ici, je n’ai jamais démarché. J’avais déjà un bon réseau avant de me mettre en freelance. J’ai simplement prévenu tout le monde que je me mettais à mon compte, et j’ai expliqué ce que je faisais. Petit à petit, j’ai eu quelques clients fixes et d’autres ponctuels.

Varier les clients

C’est je crois ultra important : avoir quelques clients récurrents qui permettent d’avoir une visibilité sur du long terme mais ne pas dépendre d’eux. Il ne faut surtout pas avoir un seul client ! Les fixes sont rassurants mais c’est bien de travailler aussi sur des sujets courts, et de mettre du beurre dans les épinards.

Me concernant, j’ai plusieurs clients fixes pour qui je rédige tous les mois des articles. En parallèle, je travaille sur des projets éditoriaux ponctuels et en tant que photographe pour des « one shot ». Mes clients fixes me permettent de vivre correctement, tout le reste est en bonus, mais c’est non négligeable. Malheureusement, on peut aussi vite passer à la trappe dans l’esprit des gens. Trouver toujours de nouveaux clients permet de rester dans la course, de ne pas tomber dans l’oubli…

On ne peut pas se reposer sur ses lauriers. C’est un peu le revers de la médaille. On est absolument libre de travailler avec qui on veut et quand on veut en tant que freelance. Mais ce n’est pas facile de dormir sur ses deux oreilles !

Se remettre en question

Quand j’ai monté ma boîte, j’avais dans l’idée de faire de Trendy Mood un vrai « blogzine », et qu’il devienne mon activité principale. Je l’ai déjà expliqué plusieurs fois, je n’ai pas réussi à trouver de modèle économique viable qui me convienne. À cela, s’est ajouté le fait que j’étais en concurrence avec des demoiselles qui n’avaient pas la même éthique que moi. Je n’avais plus envie de devenir blogueuse professionnelle, finalement.

J’ai donc gardé le blog pour le plaisir – et comme vitrine de mon travail – et me suis définitivement orientée vers la création de contenu pour les autres. Ce n’est pas un échec pour moi, c’est juste que mes envies, ambitions ont évolué. Et qui sait, peut-être devrais-je encore changer de direction l’année prochaine ?Savoir s’adapter est je pense, nécessaire aujourd’hui. Les envies ne sont pas toujours les mêmes, je les écoute au maximum et je me fais confiance. Au pire, si je n’ai plus de travail, je pourrais toujours changer de métier ! Il y en a plein que je rêverais de faire : orfèvre, agricultrice, archéologue, éthologue, aventurière, ébéniste, brodeuse, écrivain…

Mon bilan au bout de trois ans et demi

Je ne regrette pas du tout d’avoir sauté le pas et d’être indépendante ! La première année, je n’avais pas du tout le même niveau de vie – financièrement – que mes amis mais je n’en ai jamais souffert. Parce qu’à côté de ça, je me trouvais aussi beaucoup plus épanouie et heureuse dans mon travail. Pour moi, ça n’a pas de prix.

Dès le début, je me suis imposée de ne pas travailler le week-end. J’ai des horaires normaux, je me permets de bosser depuis l’étranger quand j’ai envie d’un petit coup de boost, je me verse une rémunération supérieure à celle que j’avais quand j’étais salariée. J’aurais énormément de mal à accepter un CDI et à sacrifier cette liberté.Chacun possède bien sûr, sa vision de la vie et du travail. Personnellement, je n’ai pas créé de société pour m’enrichir ou par goût du business. Je l’ai fait pour créer le job de mes rêves et être heureuse d’aller bosser tous les matins. Et c’est le cas.

Lancez-vous si vous en avez envie. Ne vous mettez pas trop la pression, faites-vous confiance et plaisir. Voilà mes conseils !

29 Comments

  1. très bonne initiative ! je trouve que créé son propre business demande du courage (pour moi en tout cas )mais votre idée est assez bonne
    merci pour cette article qui m’a inspiré pour l’avenir .
    le plus important c’est de garder sa place sur le marché (stay in business) et bonne continuation.

    • Oui c’est vrai, ça demande du courage. J’ai beaucoup hésité car je ne m’en suis pas toujours sentie capable, mais comme je le dis au début, j’avais la chance de bénéficier de l’aide Pôle Emploi. Sans cela, je n’aurais certainement pas tenté l’expérience.

  2. Merci pour ce gros bilan et article conseils. Y’a 3 jours j’ai laché mon entreprise, j’ai tout laché car mon corps à totalement rejeté le fait que je sois salarié haha. Du coup je vais poursuivre mes idéaux et je suis dans les démarches pour devenir freelance et avoir ma propre entreprise. :)

  3. Très bon article !
    Je suis à 100% freelance depuis 3 ans et demi, et c’est un réel confort au quotidien que d’être à mon compte. J’ai deux enfants, cela me permet d’être présente à la sortie d’école et les mercredis après-midi. A côté de ça, je travaille à mon rythme, beaucoup le soir du coup. Je suis d’accord avec toi, les clients fixes rassurent mais il faut essayer de se diversifier.

  4. Coucou Noémie,
    C’est amusant, j’ai cliqué sur ce lien car je me retrouvais dans ton titre et toc, c’est chez toi que j’ai atterri. Je vois que tu as parcouru bien du chemin depuis notre rencontre aux Contamines (2012, 13 ?) ! J’en ai profité pour parcourir ton blog, très chouette, un bel univers ! J’ai le même fonctionnement que toi avec quelques clients réguliers, de belles collaborations, et un blog vitrine… Mais c’est mieux, car ainsi, on est plus libres sur le blog, on publie ce qui nous fait réellement plaisir, sans contraintes…et on peut choisir les partenariats qui nous plaisent et nous correspondent ! ;)

  5. Merci pour ton retour d’expérience !
    Ça me rassure un peu de lire que tu choisis les clients qui te plaisent. J’ai tendance à le faire aussi tout en culpabilisant de refuser du boulot… mais j’ai envie d’être vraiment investie par mon sujet et de partager les valeurs de l’entreprise. Même si le contrat pourrait rapporter gros, accepter de travailler pour une entreprise qui ne me plait pas irait à l’encontre de l’idée que je me fais d’être libre en étant freelance.
    Belle continuation à toi en tout cas.

  6. J’ai l’impression que j’aurais pu écrire exactement la même chose – même expérience (sauf la partie professionnalisation du blog). C’est vrai que le dispositif ACCRE de Pôle Emploi est un vrai coup de pouce. Et j’ai aussi eu des problèmes avec un mauvais comptable (ne pas choisir le 1er vague copain comptable qui te propose de le faire pour toi !).
    Ravie de t’avoir croisée hier IRL :).

    • Exactement ! Mais on va dire que les erreurs sont formatrices ! En tout cas c’est sûr que je ne me serais jamais lancée sans Pôle Emploi.

      (Et je suis ravie également, ça m’a fait super plaisir !)

  7. Merci pour ton article Noémi :)
    Que conseillerais-tu pour quelqu’un qui se lance mais qui n’a (malheureusement) pas de contact vraiment dans le milieu ?
    Je sors des études et je suis dans le flou le plus total, partagée entre l’envie d’aller travailler en studio et celle de rester freelance et de partager mes missions entre du design et de la création de contenu (rédaction & photo), mais je t’avoue que je ne sais pas par où commencer, qui contacter, à qui envoyer mon site ?
    Ce n’est pas dans mes qualités que de savoir me vendre et je n’ai pour l’instant jamais démarché encore ..
    Est-ce qu’il vaudrait mieux contacter les marques qui me plaisent pour leur proposer mes services ?

    (Désolée pour toutes ces questions :) je suis entourée en très grosse majorité d’amis qui sont dans le schéma traditionnel du CDI, difficile de recueillir des conseils!)
    Merci d’avance, et bravo pour ton parcours xx

    • J’ai tendance à être quelqu’un de très prudent. Personnellement, je ne me serais jamais lancée directement après avoir fini mes études. Je pense que c’est quand même bien de tester la vie en entreprise, ça permet quand même de comprendre les contraintes, de se créer un réseau.
      Côté démarchage, j’avoue que je suis également très mal à l’aise avec ça, mais honnêtement, tu n’as rien à perdre à contacter les gens que tu apprécies pour leur dire que tu aimerais travailler avec eux et montrer ce que tu sais faire. Au pire, ils n’ont rien à te proposer, au mieux, tu leur tapes dans l’oeil !

    • Coucou Amélie :) Pour ma part, je débute également en freelance (mais après 4 années d’expérience). Pour le moment, j’ai mis pas mal d’énergie pour contacter des agences de com’ qui n’ont pas ma compétences en interne. Je pense que tu peux faire pareil pour débuter. Les agences de com’ sont une bonne option pour un partenariat longue durée, sans les soucis de démarchage direct des clients. De mon côté, j’ai rencontré 8-10 agences et j’ai reçu un très bon accueil ! Next step : contacter les annonceurs qui me plaisent, et là, il y aura plus de refus :)

  8. Une belle expérience !
    Personnellement, l’aventure est un peu plus compliquée. A la fin de mon master (en édition), mon directeur de stage m’a proposé de me mettre en freelance, parce qu’il voulait pouvoir continuer à travailler avec moi. J’étais super contente, et j’étais surtout la seule de ma promo à avoir du boulot. Du coup, je me suis installée en tant qu’auto-entrepreneur, la solution la plus « sûre », mais surtout la moins chère pour démarrer une petite activité.
    Depuis la création de mon auto-entreprise, je travaille tous les mois avec mon ancien directeur de stage, ce qui me permet d’avoir une rémunération régulière, mais plusieurs soucis se posent :
    – D’abord, et malgré des dizaines (même centaines je dirais) de mails, j’ai énormément de mal à trouver de nouveaux clients. Un éditeur m’a contactée pour deux projets, mais rien depuis, et c’est assez frustrant.
    – Ensuite, et clairement, la rémunération est bien en-dessous de celle d’un salarié moyen qui occupe les mêmes fonctions que moi.
    – Et puis il y a tous les frais annexes : les cotisations, pour la retraite notamment, sont infimes. Il faut souscrire une mutuelle en plus. Il y a les charges à déduire de tous les salaires, etc.
    – Enfin, et pas des moindres, il y a la précarité, parce que du jour au lendemain, mon client peut me dire qu’il ne veut plus travailler avec moi, et là je n’ai plus rien pour vivre.

    Pour assurer mes arrières, j’ai dû occuper deux boulots. L’entreprise dans laquelle je travaillais pendant mes études, et où j’avais un CDI, m’avait proposé de gonfler mon contrat à la sortie de la fac, et j’étais à environ 25 heures / semaine. Vu comment les CDI sont chers en ce moment, j’avais gardé cette « roue de secours », et je faisais en plus des heures à foison pour mon auto-entreprise, que j’essayais de développer. Je me suis vue, certaines semaines, bosser plus de 90 heures. Nuits très courtes, presque inexistantes, horaires indescriptibles, vie sociale devenue un mythe, et jusqu’à des problèmes de santé à cause de la fatigue, du stress, etc. Pendant plusieurs mois, mon compagnon m’a vue dépérir à petit feu, ne plus tenir debout, et puis des soucis personnels : il n’a plus tenu et m’a posé un ultimatum, il fallait que je mette un terme à ce rythme de barbare. Alors j’ai quitté mon ancien emploi étudiant et me consacre désormais à mon activité, pour gagner à peine de quoi couvrir mes frais courants.

    Alors voilà, se lancer ça peut être une super aventure, et je suis ravie quand je croise des personnes pour qui ça marche. Mais malheureusement, j’en vois beaucoup plus qui sont dans mon cas, et ne peuvent pas se permettre le luxe de refuser un quelconque contrat.

    • Merci beaucoup pour ton témoignage Angie. Je comprends tes difficultés. Selon moi, le problème dans tout ça, c’est que tu t’es mise en freelance sur une proposition de salariat déguisé. Ton directeur de stage voulait te garder mais sans payer de charges supplémentaires, la solution de facilité pour lui, c’est de te prendre en freelance. Je connais bien ça car j’ai vu beaucoup d’étudiants choisir par défaut ce statut et aussi parce qu’on a du boulot tout de suite. Ce n’est pas du tout une critique, j’imagine que tu n’avais pas vraiment le choix… Je suis plutôt amer vis à vis des employeurs qui exploitent les jeunes diplômés et alimentent une énorme précarité.

      Je n’ai malheureusement pas de solution miracle à t’apporter. Peut-être que tu peux commencer à chercher un job en tant que salariée, dans ton domaine, quitte à garder ton statut d’AE. Et tu pourras retourner au freelance quand ton réseau sera plus développé. Je pense que c’est plus sécurisant de se lancer quand on connaît déjà du monde. Sinon, ça prend beaucoup plus de temps, mais j’en connais qui ont aussi très bien réussi.

  9. Merci pour ton partage!
    Depuis que j’ai quitté mon boulot je me pose la question tous les jours. Pour moi, et tu le dis justement, il faut déjà avoir une certaine expérience pour comprendre les besoins et pouvoir y répondre, comprendre le marché, le fonctionnement de son interlocuteur et dans certains cas avoir un petit réseau de relations. Sans ça, oui c’est possible mais la « courbe de progression » est plus chaotique!

  10. Dis-donc, cet article tombe au bon moment ! J’ai décidé de me lancer comme CM et rédactrice freelance à temps plein dans un mois. J’alterne entre « je ne vais jamais arriver à m’en sortir » et « je vais déplacer des montagnes ». Mais si tu es quelqu’un qui s’ennuie facilement comme salarié, ça doit être un superbe projet hyper challengeant. J’ai souvent entendu que la première année est difficile, bravo à toi d’avoir passé le cap !

    • C’est exactement ça concernant les sentiments !
      Et sinon, je n’ai pas trouvé la première année très difficile en fait, c’est celle-ci, la quatrième qui est plus compliquée…

  11. Félicitations ! Beau parcours, et quel courage !
    Moi c’est la peur qui me bloque, mais qui sait, un jour je sauterai le pas !

  12. Ton article tombe à point nommé Noémi. Je viens de quitter un CDI pour me lancer moi aussi dans l’aventure entrepreneuriale et je t’avoue que beaucoup de gens me prennent pour une inconsciente. On ne quitte pas un CDI de nos jours … alors tu vois j’ai décidé d’emmerder les pessimistes et de vivre mon rêve. Je suis très prudente et raisonnée, je suis partie sachant que j’avais des garanties mais ça donne quand même des papillons dans le ventre!
    J’admire tous ceux qui se lance et j’adore entendre leurs récits.

  13. J’ai trouvé très intéressant de lire ton retour d’expérience. Je cherche souvent des témoignages de ce type, espérant tomber sur celui qui me donnera le coup de boost nécessaire pour engager des changements notables dans ma vie. Je travaille sous un statut (la fonction publique) avec lequel je me suis toujours sentie en porte-à-faux. J’ai un désir énorme de liberté, et les obligations de mon métier me brident, je l’ai toujours ressenti ainsi. Sans compter que la sécurité de l’emploi est un sacré piège, qui rend d’autant plus compliquées les prises de risque quant à oser quitter le navire.

  14. Merci beaucoup pour ton article, il est vrai qu’il est parfois dur de ne plus avoir le même train de vie et donc de se retrouver un peu en décalage avec ses propres amis. Je me suis lancée dans l’aventure entrepreneuriale avec comme toi l’envie de faire de ma passion mon métier après 5 mois de montage de dossier les choses avancent petit à petit. Bref Merci beaucoup de ta sincérité tu m’as remis un petit coup de boost grâce à ton article!
    So FRENCH’bises!

  15. Super article ! Toujours intéressant de voir les différents parcours de chacun. Je me suis lancé aussi dans l’aventure. J’ai fait une petite vidéo pour décrire mon bureau d’indépendant à la maison si ca vous intéresse ! A tte [lien supprimé]

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