La semaine dernière, j’ai été déposer la toute première pellicule de mon nouvel appareil photo : le mythique Nikon FM2. Mon Minolta ayant rendu l’âme l’année dernière, je faisais souvent des photos avec mes autres appareils argentiques, mais le plaisir que j’avais avec mon Minolta n’était pas là… Je suis donc partie à la recherche d’un nouveau compagnon et après des jours et des jours à arpenter le Boulevard Beaumarchais, à mettre mon oeil dans les viseurs, j’ai choisi ce petit bijou, le FM2…
Au début, je ne voulais pas mettre trop cher et puis je me suis dit que ça allait être mon outil de travail, notamment quand je pars en voyage. Il me fallait un objet solide, et le moins qu’on puisse dire c’est que le FM2 de Nikon a fait ses preuves. Avec les Leica, c’était l’appareil photo des reporters de guerre. Il est complètement manuel et simplissime à utiliser. La visée est claire, limpide même. La première fois que je l’ai eu dans les mains, ça a été un coup de foudre, j’ai su que c’était lui ! C’est un appareil photo que je vais garder des années, contrairement aux appareils photo numériques, il n’y a pas « d’usure programmée », alors j’ai besoin d’avoir un vrai attachement à mon boîtier !
Je voulais vous montrer quelques photos que j’aime particulièrement. Je n’en ai pas mis beaucoup car j’ai surtout fait des portraits de mes amis, je les garde donc pour moi. Mais j’adore la première, celle de la Place du Tertre. On ne devine quasiment pas à quelle époque elle a pu être prise et puis c’est tellement Paris !
Ma préférée c’est celle-ci, prise juste après une grosse averse de Mars à Montmartre, alors que le pollen volait dans tous les sens, la lumière du soleil du Printemps était rasante, un très beau moment… Je trouve que le grain de la pellicule Illford FP4 et le bokeh du 50mm le rende à sa juste valeur.
Je n’aime pas les forts contrastes, alors je suis totalement fan du rendu de ce boîtier, ce ne sont que des nuances de gris, c’est très doux. J’ai déjà déposé d’autres pellicules, en couleur cette fois, de mes photos d’Istanbul, j’ai tellement hâte d’aller les chercher ! J’avais oublié à quel point cette attente est excitante, et la surprise devant certaines photos, qu’on a oubliées, ça n’a pas de prix.
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